Retard dans le règlement d’une succession : quid des pénalités ?

14 juin 2024

Le gouvernement a été interrogé sur la possibilité de revenir sur l’application automatique de pénalités fiscales en cas de retard dans le règlement d’une succession, notamment lorsque les héritiers ne sont pas responsables de ce retard.

En réponse, le gouvernement a expliqué que le dépôt tardif d’une déclaration de succession entraîne l’application d’intérêts de retard et de majorations. Les intérêts de retard ne sont pas une sanction, mais visent à indemniser l’État pour le retard dans l’encaissement de l’impôt. Les majorations, quant à elles, visent à inciter les contribuables à déposer leurs déclarations dans les délais requis.

Dans ce contexte, l’objectif « ne peut être atteint que par lapplication de majorations à caractère automatique, sans quil soit possible, au niveau législatif, de prendre en compte la grande diversité des situations susceptibles dêtre rencontrées ».

Reste que, précise le gouvernement, l’Administration peut réduire ou même supprimer totalement ces pénalités dans les situations qui le justifient, après une analyse au cas par cas. Les contribuables qui n’ont pas été en mesure de déposer la déclaration de succession dans le délai légal peuvent en effet demander une remise des pénalités en précisant les circonstances qui ont empêché le respect du délai.

Réponse ministérielle n°16260 du 14 mai 2024